Autre pays, autre choix:
la France met en place une responsabilité élargie du producteur
(Source photo: Texaid)
Pour ce qui est de la qualité des habits collectés en Suisse, une baisse est observée. Elle ne semble toutefois pas menacer le système, contrairement à la France, où la proportion de vêtements réutilisables a passé de 60-70% il y a 10 ans à 30-40% actuellement. Cette baisse de qualité, et par conséquent de viabilité financière de la filière, a débouché sur l’introduction d’une participation financière des fabricants et distributeurs de textiles français. La nécessité d’un système de taxe anticipée de recyclage avait également été abordée par un organisme suisse de collecte, mais le projet n’avait pas abouti, notamment parce que la concurrence a mis en avant que la filière était viable sans financement. La filière Suisse est certes bénéficiaire, mais elle ne permet pas de développer la valorisation matière des textiles invendus sur le marché de l’occasion. Pourquoi ne pas s’inspirer du système français...?
Une étude de l’ADEME présente quelques pistes.
