En 2001, 148 pays et la
Communauté européenne sont
Parties contractantes à la
Convention de Bâle. Son
secrétariat se trouve à
Genève.
Entrée en vigueur en 1992, la
Convention a trois objectifs
fondamentaux:
- réduire au minimum les
mouvements transfrontières de
déchets dangereux;
- traiter et éliminer ces
déchets aussi près que
possible de leur source de
production;
- minimiser la quantité et la
dangerosité de ces
déchets.
Il ne faut pas se leurrer, nous ne
possédons que des connaissances
lacunaires sur la quantité
réelle de déchets dangereux
produits à l'échelle
mondiale et leurs effets sur la
santé et l'environnement. Nous
peinons à mettre en place les
outils pour gérer les produits et
équipements en fin de vie.
Ordinateurs, téléphones
portables, réfrigérateurs,
voitures viennent grossir le flux existant
des déchets dangereux ou contenant
des matières dangereuses.
La Convention de Bâle permet un
contrôle des importations et
exportations de déchets dangereux
entre Etats. Elle empêche de tels
mouvements transfrontières si un
Etat considère qu'il ne
possède pas les capacités
pour recycler ou éliminer ces
déchets, parce que sa
législation nationale l'interdit,
ou parce qu'il fait partie d'une liste
d'Etats où l'exportation de ces
déchets est totalement
prohibée. Les données
statistiques recueillies par le
secrétariat sur la base de rapports
nationaux annuels représentent
l'information la plus complète sur
les exportations et les importations de
déchets dangereux.
La première décennie
(1989-1999) de la Convention de Bâle
a vu son cadre juridique, institutionnel
et technique fortifié. Les
leçons tirées de ces dix
premières années
démontrent que:
- Rien ne peut se faire sans une
volonté réelle et des
efforts partagés. Les Etats,
dans le cadre des Nations Unies, se
sont engagés pour construire les
fondements durables d'une
solidarité internationale. Le
défi est énorme.
- La Convention est appelée
à grandir. Pour cela, il faudra
créer des alliances
stratégiques afin d'optimiser
les investissements et les
dépenses; accroître les
capacités techniques et
scientifiques, ainsi que les ressources
matérielles.
|