Concilier
nouvelles habitudes alimentaires et bons
réflexes
?
Disons-le d'emblée : le
littering est moins un problème
d'environnement, que de qualité de
vie et de coûts pour la
collectivité. S'il n'y a pas de
profil-type du "littereur", il y a des
lieux plus touchés que d'autres,
à commencer par les aires de
pique-nique. Mais ce serait une erreur de
tout miser sur l'amélioration des
infrastructures de collecte et du
nettoyage. Il faut plutôt chercher
la coopération avec les autres
acteurs concernés.
Ainsi, les commerces vendant des repas
à l'emporter sont une source
importante de littering. Cela ne concerne
pas seulement les plus connus d'entre eux,
mais aussi les grandes surfaces, les
boulangeries, les vendeurs de kebabs, etc.
Infrastructures communales (ex-ORED) a
édité un code de conduite
pour les points de vente et les
organisateurs de manifestations. Ce
document peut servir non seulement d'outil
de négociation avec ces commerces,
mais aussi d'aide-mémoire pour les
responsables communaux.
La journée d'information
organisée par la Fondation Pusch le
14 juin dernier a permis d'explorer de
nombreuses autres pistes. Parmi celles-ci,
certaines semblent plus prometteuses. Il
faut, si possible, réduire à
la source les volumes de déchets en
jeu, en incitant les points de vente fixes
à diminuer les emballages et en
introduisant la vaisselle consignée
dans les manifestations. Les citoyens, les
usagers des aires de détente,
doivent être informés et
sensibilisés, afin de leur
permettre d'adopter les bons
réflexes. Enfin, il importe d'agir
sur le long terme et de manière
adaptée aux conditions locales.
Sébastien Piguet
Bird, Prilly
Comité romand de
Pusch
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